Tableau commémoratif des morts de la guerre de 1914-1918 [nef, mur nord, 1ère travée] (ill. 20212406065NUC2A)
1er quart 20e s. Plâtre patiné (cadre), marbre reconstitué gris (plaque).
Tableau rectangulaire horizontal à cadre en plâtre et plaque de marbre. Cadre à décor moulé : arcature fleuronnée et deux rameaux d’olivier sur les côtés du pilastre. Inscription gravée et peinte en rouge sur le cadre : "La paroisse de Campagne à ses enfants" (en haut), "Ceciderunt fortes in praelio" (en bas ; II Samuel 1 ; traduction : "les héros sont tombés au combat").
Décor de la plaque de marbre : croix pattée gravée entre deux rameaux d’olivier noués par un nœud de ruban. Inscriptions gravées et peintes en rouge : "1914", "1918", liste de 18 noms de soldats répartis en deux colonnes.
h = 113 ; la = 127,5.
Confessionnal [chapelle sud dite de la Vierge] (ill. 20212406061NUC2A)
4e quart 19e s. Chêne et pin teintés faux bois.
Style néoroman. Trois loges sur plan rectangulaire. Loge centrale saillante avec battant en plein cintre à claire-voie garnie de barreaux en fer forgé, ornements en volutes et en C et S. Décor d’arcature sur le cintre. Quatre pilastres à base cannelée. Petit décor ajouré en réserve sur le tympan de la loge centrale : médaillons crucifères et trilobes. Corniche moulurée rapportée avec croix sommitale au centre et deux ornements en panache.
h = 260 ; la = 220 ; pr = 100.
[A remplacé à la fin du 19e siècle le confessionnal acquis avant 1839 grâce à un don de Mgr Cibrie (AM Campagne, délibération du conseil municipal, 10 mai 1839).]
Lavabo en niche [chœur, mur sud] (ill. 20212406023NUC2A, 20212406024NUC2A, 20212406025NUC2A)
15e s. Pierre.
Arcature ajourée trilobée gothique.
h = 76 ; la = 60.
Ensemble de 6 chandeliers d’autel [chœur, maître-autel]
2e moitié 19e s. Alliage (régule) repeint à la bronzine.
Style classique éclectique. Base triangulaire, nœud en vase Médicis, tige cannelée, bobèche en vase Médicis, et de la Vierge, cœurs sacrés de Jésus et Marie jumelés (faces de la base), godrons (nœud et bobèche).
h = 43,5 ; la = 14,5 (quatre chandeliers) ; h = 49 ; la = 15 (deux chandeliers).
Clochette d'autel [sacristie]
Limite 19e s.-20e s. Laiton doré, fer forgé (battant).
Manche tourné en balustre, en laiton.
h = 10,5 ; d = 6,8.
État : vase fêlé.
Vase d'autel [sacristie]
Limite 19e s.-20e s. Porcelaine dure blanche, peinte en rose "Sèvres".
Vase cornet à anses moulées et rapportées (en forme de crosse à volutes feuillagées), encolure dentelée en dents de loup. Décor : lys épanouis et en bouton sur une face, giroflées, campanules, liserons et bleuets sur l’autre face.
Inscription (gravée dans la pâte sous la base) : "1666/7".
État : encolure cassée sur la face avec les différentes fleurs.
h = 34 ; la = 20.
Pupitre-thabor [chœur]
Limite 19e s.-20e s. Laiton estampé et bronze dorés.
Plan rectangulaire, pieds en patte de lion, décor estampé et ajouré (frise de palmettes ajourées) ; deux cabochons de verroterie et croix pattée en faux émail. Sur le dessus, une croix fleuronnée et nimbée poinçonnée.
h = 11,5 la = 30 ; pr = 30.
Patène [sacristie]
2e moitié 19e s. Argent doré. Arthur et Louis DEMARQUET, Paris (1868-1890).
Ombilic non saillant, gravé d'une croix grecque tréflée et rayonnante dans un cercle à rinceaux romans.
d = 13,5.
Poinçons : garantie gros ouvrages 1er titre Paris 1838-1973 ; poinçon de fabricant : DEMARQUET / Fres, une salamandre (losange horizontal).
Chemin de croix [nef]
Années 1970. QUEVILLY, sculpteur. Noyer sculpté.
Reliefs en réserve.
h = 29,5 ; h = 38.
["Le registre des délibérations du conseil de fabrique nous apprend également que l’avant dernier chemin de croix de l’église date de 1891 et qu’il a été inauguré par l’Abbé Lescure, doyen du Bugue. Ce chemin de croix en plâtre a été remplacé dans les années 1970 en même temps que l’autel et la grande croix en bois ; M. Quevilly ayant réalisé l’ensemble nous a alors livré 15 tableaux sculptés dans du bois de noyer, un a été volé. » (Thierry Peraro, Campagne en Périgord, 2016).]
Paire de chandeliers d’église [sacristie]
4e quart 19e s. Laiton et alliage dorés.
Base triangulaire tripode, tige en vase, bouquet de lumières. Décor (laiton découpé) : feuilles de vigne, grappes de raisin, liserons.
Chandelier d’église (n° 1) [sacristie]
4e quart 19e s. Laiton doré.
Base triangulaire tripode en forme de feuilles, croissant de lumières perlé à cinq branches avec bobèches et binets. Décor végétal : rinceaux feuillus.
h = 37 ; la = 45.
État : dépareillé.
Chandelier d’église (n° 2) [sacristie]
4e quart 19e s. Régule doré.
Base triangulaire tripode en forme de feuilles de vigne, bouquet de lumières en forme de volute feuillagée portant trois lumières avec bobèches et binets.
h = 31 ; la = 25,5.
État : dépareillé.
Paire de chandeliers civils [sacristie]
2e moitié 19e s. Alliage argenté.
Chandeliers à trois lumières ; base circulaire à bord guilloché ; tige en fuseau côtelé ; bouquet de lumières à un vase et deux branches latérales, bobèches et binets.
h = 26,5 ; la = 25.
Pavillon de ciboire [sacristie]
Limite 19e s.-20e s. Toile de coton blanche doublée de satin blanc, fil métal doré (passementerie : galons, dentelles et franges).
Décor peint à la gouache sur les quatre faces : trigramme IHS entouré de tiges fleuries de roses, bleuets, grappes dorées.
Ensemble de 2 groupes sculptés et de 8 statues
Limite 19e s.-20e s. Plâtre polychrome (sauf mention contraire).
Saint François d'Assise recevant le corps du Christ crucifié, (chœur, au-dessus du maître-autel ; composition d'après le tableau d'Esteban Murillo [vers 1668] au musée des Beaux-Arts de Séville ; h = 65 ; inscription au revers : "20665" ; sans doute par l'Union artistique de Vaucouleurs [n° 174 du catalogue de 1893 ; vendu 40 francs en plâtre polychrome, hauteur 65 cm]). Sacré-Cœur (n° 1) (arc triomphal, au nord ; h = 102 avec le socle à angles coupés ; ill. 20212406073NUC2A). Notre-Dame de Lourdes (arc triomphal, au sud ; h = 103 avec le socle à angles coupés ; cachet en creux sur le socle à droite : "La Statue religieuse / Paris" ; ill. 20212406074NUC2A). Saint Joseph (chapelle latérale nord, autel ; h = 114 ; règle de charpentier en bois rapportée ; socle octogonal ; ill. 20212406075NUC2A). Immaculée Conception (chapelle latérale sud, autel ; d'après le modèle dit de la Médaille miraculeuse ; h = 112 ; deux mains brisées et remplacées). Saint Jean-Baptiste (chapelle nord, autel ; h = 104 avec le socle à angles coupés ; cachet en creux sur le socle à droite : "La Statue religieuse / Paris" ; ill. 20212406076NUC2A). Saint Antoine de Padoue (nef, 2e travée au sud ; h = 104 ; ill. 20212406071NUC2). Sainte Thérèse de Lisieux (vers 1930 ; nef, 2e travée au nord ; h = 101 ; modèle de la maison Giscard de Toulouse ; sur console en plâtre avec angelot et phylactère [h = 29 ; la = 31,5] ; ill. 20212406072NUC2). Sacré-Cœur (n° 2) (arc triomphal, au nord ; statuette en plâtre blanc ; h = 42 ; marque de fabricant : "PIERACCINI" [de Tours, avant 1937]). Saint Joseph et la Vierge Immaculée (chapelle sud ; groupe relié ; h = 32, la = 27, pr = 13 ; état : les deux mains de la Vierge manquent).
[Les statues ont été repeintes récemment.]
Paire de piédestaux [chœur] (ill. 20212406060NUC2A)
4e quart 19e s. Carton pierre.
Plan carré. Décor : frise de palmettes moulées au sommet.
h = 132 ; la = 64 (corniche) ; la = 62 (base).
[Ces piédestaux devaient supporter des statues d’anges adorateurs.]
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